La Loire à Vélo à poils et à plumes 

Les Maisons de Loire sur l’itinéraire 

Le long de l’itinéraire de La Loire à Vélo, les maisons de Loire allient patrimoine, nature et authenticité.  

Depuis 1995, la Fédération des Maisons de Loire coordonne un réseau d’associations dédiées à l’Éducation à l’Environnement, réparties entre le Cher et le Maine-et-Loire, dans les régions Centre-Val de Loire et Pays de la Loire. Les acteurs favorisent les échanges de pratiques, conçoivent des outils pédagogiques et mènent des projets collectifs dans des domaines variés tels que la biodiversité, la gestion des déchets, la prévention des risques d’inondation et le tourisme de nature. 

Lors de votre voyage à vélo, vous les trouverez sur près de 300 km de Nevers à Angers, vous passerez proche de ces 6 Maisons qui jalonnent l’itinéraire (Saint-Mathurin-sur-Loire, Montlouis-sur-Loire, Blois, Saint-Dyé, Jargeau et Belleville-sur-Loire).  

Les grandes villes situées le long de La Loire à Vélo ont toute un musée qui permet de découvrir la biodiversité par l’intermédiaire de ses collections ou grâce à des expositions permanentes ou temporaires : le MOBE à Orléans, les Musées d’Histoire Naturelle de Blois, de Tours, et de Nantes ; également le Muséum des Sciences naturelles à Angers. 

ICONO MOBE 

Voici quelques espèces que vous aurez tout le loisir ou la chance de croiser lors de votre périple à vélo 👀 

Le Balbuzard pêcheur, rapace migrateur majestueux, est facile à reconnaitre par sa silhouette aux ailes arquées, et son plumage, où le brun sombre de son dos contraste avec le blanc de son ventre et de ses ailes. Comme son nom l’indique, c’est un excellent pêcheur qui ne consomme que du poisson. D’ailleurs, lors de la parade nuptiale, il vole très haut avec un poisson entre les serres pour ensuite l’offrir à sa dulcinée. La région d’Orléans est le meilleur endroit pour en observer en France 🐟 

Le Grand cormoran, oiseau aquatique avec une silhouette sombre et un long cou, est bien implanté le long de La Loire à Vélo. Reconnu comme un excellent plongeur, il est aidé par des ailes qui ne sont pas complètement imperméables, ce qui explique sa posture emblématique lorsqu’il déploie ses ailes pour les faire sécher, perché sur une roche ou un arbre. 

Les Sternes pierregarin et naines, surnommées “les hirondelles de mer”, sont présentes en grand nombre dans le Val de Loire. Elles font partie des oiseaux caractéristiques de La Loire, on les reconnait à leur vol majestueux. Il s’agit d’une espèce protégée qui vient nidifier sur les bancs de sable du fleuve. 

Le Héron cendré, chasseur opportuniste et solitaire, est le plus grand échassier présent le long du fleuve. Il ne passe pas inaperçu avec son panache, son long bec jaune-orangé, son cou blanc et son manteau gris. C’est toujours un plaisir de l’apercevoir en parcourant l’itinéraire, notamment quand il est à la recherche de ses proies. 

L’Aigrette garzette, vous la repèrerez grâce à ses pattes noires et aux doigts jaunes. Elle est un oiseau des zones humides et des bords de Loire. Gracieuse et habile pêcheuse, elle fréquente les eaux peu profondes pour se nourrir de petits poissons et d’invertébrés. 

La Grande Aigrette est reconnaissable à son long cou gracieux et son bec jaune vif. Présente sur les rives de la Loire, elle se nourrit de poissons, amphibiens et petits reptiles, contribuant à l’équilibre des écosystèmes aquatiques.  

La Cigogne blanche, oiseau migrateur emblématique, est reconnaissable à son plumage noir et blanc, son long bec rouge et ses pattes élancées. Nichant parfois sur les bords de Loire, elle se nourrit principalement d’insectes, de petits rongeurs et d’amphibiens dans les zones humides. 

Le Gorge-bleue à miroir, petit passereau au plastron bleu orné d’une tache blanche ou orangée, il est un joyau des zones humides ligériennes. Migrateur, il fréquente les roselières et se nourrit d’insectes, ajoutant une touche de couleur et de mélodie aux paysages de Loire. 

Le Castor d’Europe, espèce emblématique des rivières ligériennes, a recolonisé les berges de la Loire grâce aux efforts de préservation de son habitat. Il joue un rôle crucial dans l’équilibre écologique en façonnant les zones humides.

Pour finir, en s’éloignant un peu du fleuve, dans des forêts traversées par l’itinéraire, comme celle de Sologne, ou encore dans le Parc Naturel Loire-Touraine-Anjou, vous aurez peut-être la chance de voir un cerf.   

Le Cerf élaphe, herbivore ruminant majestueux, est souvent observé et écouté pendant la période du brâme. Son cri est destiné à attirer les femelles et à repousser les adversaires. Assister au brâme du cerf, c’est un peu comme une loterie ou la cueillette de champignons, vous pouvez prévoir l’activité lors d’un séjour sur la Loire à Vélo (en septembre/octobre), ou passer à côté, mais ça fait partie du charme 🦌