Herman sur La Loire à Vélo de Saint-Nazaire à Nevers
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"La Loire à Vélo est parfaite pour faire du vélo par tous ceux qui ont un peu d'expérience cycliste. L'itinéraire est certainement facile à parcourir avec un vélo électrique (vélo électrique). Cela peut être un travail difficile avec un vélo électrique dans le train. Nevers est facilement accessible en voiture et de là, il y a une bonne liaison ferroviaire vers Saint-Nazaire. La route de la Loire emprunte autant que possible des chemins tranquilles entre villages, sur digues ou chemins de halage. L'itinéraire est balisé dans les deux sens."
De Saint-Nazaire à Nantes
Les jours suivants, nous longerons La Loire à Vélo, mais nous devons d’abord la traverser à l’embouchure de la rivière. De l’autre côté de l’immense pont de Saint-Nazaire. Une fois sur la rive gauche, nous roulons sur des kilomètres, d’abord sur la rive non pavée, puis sur des routes asphaltées tranquilles. A mi-chemin, nous devons passer de l’autre côté avec le ferry, «le bac» comme on l’appelle ici.
Beaucoup d’eau et beaucoup de nature peuvent être vus dans l’estuaire de la Loire jusqu’à ce que nous atteignions la zone industrielle de Nantes. À Nantes, nous roulons directement vers l’office de tourisme où nous sommes très gentiment aidés à un hôtel adapté aux vélos.
La balade citadine, la visite de notre premier château de la Loire, château des Ducs de Bretagne, et la bonne bouffe «Chez maman» dans un joli cadre vintage, font de cette première journée de vélo une journée très réussie.
De Nantes à Montjean-sur-Loire
Nantes nous a laissé une grande impression. Une ville branchée débordante de créativité.
Aujourd’hui, nous roulons presque toute la journée sur des sentiers calmes sans circulation automobile. La paix et la tranquillité sont nos compagnons. La vallée de la Loire est également très appréciée des familles qui aiment faire du vélo.
Ce matin, nous n’avons pas apporté de pique-nique avec nous à Nantes et cela va à l’encontre des règles du «tirage». Vous devez vous approvisionner dès que vous en avez l’occasion. Donc pas d’eau et pas de pain. Une bonne excuse pour manger quelque chose de très «français» à Oudon. Nous avons partagé un menu, Mireille une salade du bar à salade, moi une spaghetti bolognaise et le dessert que nous avons passé. Nous avons échangé le quart de litre de vin pour un coca et un spa avec pour résultat que le menu ne nous a pas coûté 11 € mais 18 €. Logique française : moins vous mangez, plus vous payez.
À Montjean-sur-Loire, j’ai réservé une nuit à l’avance car les possibilités ici sont limitées. Et comme le nom du village l’indique, nous devons faire une montée raide jusqu’au «Fief des Cordeliers», une Chambre d’Hôtes d’une beauté à couper le souffle. Après un plongeon dans la piscine et un repas breton «Chez Les Filles», nous sommes prêts à nous reposer pour terminer cette belle deuxième journée de vélo.
De Montjean-sur-Loire à Saumur
Nous roulons à un bon rythme. C’est le trajet le plus long du voyage. Néanmoins, ce soir, nous voulons aussi profiter de Saumur, capitale du vin de Loire. Pas de grandes villes. Beaux endroits comme Chalonnes, La Possonnière, Savonnière, Bouchemaine, Sainte-Gemmes-sur-Loire ou Trêves. Beaux côtés de cette belle rivière et villages tout aussi beaux.
Nous déjeunons à La Possonnière, un endroit merveilleux pour «une galette» avec les ingrédients de votre choix.
À notre arrivée à Saumur, nous avons réservé une chambre à l’hôtel Kyriad, un hôtel adapté aux vélos avec un accueil chaleureux et un garage à vélos séparé. Tout ce dont un cycliste a besoin. Et puis dégustez les vins locaux. Un délicieux Crémant-de-Loire et un Saumur Blanc encore plus délicieux : un ‘Les Damoiselles’ de 2011 du Domaine Champs Fleuris.
De Saumur à Villandry
En quittant Saumur, nous apercevons l’austère château. Quelques kilomètres plus loin, nous sommes surpris par les troglodytes à Souzay-Champigny. Ce sont des grottes sculptées dans les murs de la vallée avec des maisons troglodytes, des entreprises de vins de cave et même une ancienne route commerciale le long de la Loire.
À Candes-Saint-Martin, là où la Vienne se jette dans la Loire, nous jetons un coup d’œil à une église spéciale du XIIe siècle qui a été construite à l’endroit où Saint-Martin est mort. Alors que selon la légende, lors du transfert du cadavre de Saint-Martin à Tours, les arbres partout ont commencé à fleurir et les oiseaux ont commencé à pépier, sur notre route vers Tours, nous avons droit à trois orages violents. Nous défions le premier avec fierté et courage. Pour visiter le Château de la Belle au Bois Dormant, il faut passer afin de profiter de quelques rayons du soleil.
Lors de la deuxième tempête nous nous réfugions dans un bar avec un café chaud et un gâteau au chocolat. Nous voyons la troisième averse venir vers nous près de Langeais. Heureusement, il y a un château où se cacher. Nous visiterons le lieu où, en 1491, Anne de Bretagne épousa le roi français Charles VIII et devint reine de France. C’est ce mariage qui a définitivement incorporé la Bretagne à la France. Nous passons la nuit à Villandry.
De Villandry à Blois
Nous sommes prêts à 9 heures pour visiter le magnifique château et les jardins de Villandry. Le ciel est à nouveau dense avec d’épais nuages de pluie. Cependant, la visite du château compense tout. Le château est si beau et le jardin semble avoir été peint.
Une bonne heure et une douche plus tard, nous sommes sur nos vélos pour notre long voyage de 89 km. Après une heure de vélo, nous changeons les gilets de pluie pour une chemise plus légère. Nous décidons de faire un détour par Amboise : très beau village touristique avec un beau château. Léonard de Vinci repose dans ce château. Après cet intermède, on se dirige à vive allure vers Chaumont-sur-Loire, le prochain château qu’il faut admirer de loin. De nombreux châteaux de la Loire sont sur des pentes raides. Nous poursuivons notre route.
Nous arrivons à Blois vers 17 heures, notre destination finale pour aujourd’hui. Blois est une belle ville avec des places confortables, de beaux bâtiments, de bons restaurants et un beau château.
De Blois à Orléans
Blois est un château royal avec une histoire longue et horrible. L’histoire et l’architecture du château nous fascinent et bientôt il est 10h30 que nous partons.
Mais nous voulons aussi faire le détour par Chambord et parcourir les 16 km supplémentaires. Nous explorons le château uniquement de l’extérieur et à vélo. Magnifique ! Pour renouer avec notre itinéraire le long de la Loire, nous devons parcourir 6 km supplémentaires, dont 3 km à l’intérieur des murs du château. Le domaine est immense.
La route le long de la Loire est moins belle ici que la partie atlantique. A Tavers on découvre un hôtel très charmant où la patronne veut nous servir une salade modeste malgré le jour de fermeture du restaurant. Avec le café et le verre de «panaché», nous trouvons le pique-nique assez cher. Mais nous n’avions pas beaucoup de choix, car tout est fermé le lundi à Beaugency et à Meung-sur-Loire.
Avec l’aide de l’office de tourisme, nous trouvons un hôtel à Orléans à quelques pas du centre, de la cathédrale et de la statue de Jeanne d’Arc.
De Orléans à Gien
La cathédrale d’Orléans est conçue pour des milliers de pèlerins qui affluent vers Saint-Jacques-de-Compostelle. En 2006, lors de mon premier pèlerinage à Compostelle, je suis également allé ici pour un timbre. Les vitraux racontent l’histoire de Jeanne d’Arc qui reprit la ville aux Anglais en 1429 et mit ainsi fin à la guerre de 100 ans avec l’Angleterre. En partie aux mains de Philippe le Bon, duc bourguignon et comte de Flandre, elle sera extradée vers les Anglais car la Flandre a voulu profiter de son alliance avec les Anglais dans l’intérêt de son industrie lainière.
La région respire ici Jeanne d’Arc, la sainte, comme dans la ville fortifiée de Jargeau. Mais on voit les surprises du jour à Germigny-des-Prés et à Saint-Benoît-sur-Loire. Germigny possède une église préromane d’une beauté exceptionnelle, considérée comme la plus ancienne de France. Et l’église abbatiale Saint-Benoît, la basilique qui abrite les reliques de Saint-Benoît, est le deuxième point culminant roman de la journée. Jeanne d’Arc a également visité ici, mais avec le roi français Charles VII avant de partir pour Reims avec son armée. Sully-sur-Loire est un lieu idéal pour une dernière pause café avec vue sur le château et avec Gien nous sommes à une destination avec un pont de la Loire du 12ème siècle, un château et une église nommée d’après… Jeanne d’Arc.
De Gien à Sancerre
À Briare après 12 km, nous devons traverser l’aqueduc de 662 mètres de long sur la Loire, construit en 1896 par Gustav Eifel. Un pont pour les navires sur la Loire. Le pont est situé sur le plus vieux canal du monde, un canal avec des écluses construit entre 1605 et 1642. C’est un spectacle spécial de voir un bateau traverser un pont.
Avant d’acheter nos sandwichs, nous voulons d’abord jeter un œil au «Château de Buranlure», juste à l’ouest de la route. Le domaine est situé dans une vallée et Buranlure est l’un des exemples les mieux conservés d’un domaine fortifié du XIVe au XVe siècle. Vaut bien le détour.
Notre destination est Sancerre, située sur une colline. En fin de journée, pour la première fois du voyage, une montée féroce de 2 km nous attend. Sancerre elle-même est une jolie petite ville qui propage sa relation avec le vin éponyme à travers de nombreux cavistes. Nous passons la nuit dans les remparts de la vieille ville avec vue sur la belle vallée avec ses nombreux vignobles.
De Sancerre à Nevers
Nous sommes à Pouilly-sur-Loire assez rapidement. Sur le pont de la Loire, notre parcours à vélo traverse l’itinéraire que nous avons parcouru en 2013 jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle.
À midi, nous sommes à La Charité-sur-Loire, un autre lieu avec toute une histoire. Au 14ème siècle, l’église abbatiale, avec sa tour haute de 120 mètres, était la plus grande église de France après celle de Cluny. Une ville agréable avec beaucoup de potentiel touristique inexploité.
Quelques kilomètres le long du canal latéral à la Loire et après le Bec d’Allier l’embouchure du fleuve éponyme et équivalent de la Loire. Un peu plus loin, le Guétin a roulé pour la deuxième fois cette semaine sur un aqueduc pour navires (un pont canal), aujourd’hui de 350 mètres. Nous avons suivi «Le Canal Latéral» jusqu’à son embouchure dans la Loire à Nevers et c’était notre fin de journée et de balade à vélo.